Ce groupe propose une structuration de la communauté travaillant sur la biodiversité passée en Nouvelle-Aquitaine. Il s’agit à la fois de créer davantage de liens au sein de cette communauté très diversifiée –voire disparate– et de promouvoir ses intérêts communs.
Réflexions en cours
- Existence d’une considération moindre de la part des pouvoirs publics pour les travaux de paléontologie/géologie par rapport aux mécanismes existant en archéologie (par ex. faible soutien sur le tracé de la LGV),
- Importance d’avoir une communauté qui fonctionne en lien avec des acteurs complémentaires (musées, artistes, presse, collectivité) pour intégrer au mieux la médiation (forte attente de la part des décideurs) et la sensibilisation aux projets de recherche (un modèle a été largement évoqué : celui des fouilles à Angeac),
- Besoin de moyens pour travailler à la fois sur la communication (souvent institutionnelle) et la médiation (besoin de professionnels) : importance de structures associatives pour gérer plus aisément les subventions des collectivités,
- Le présent groupe de travail ne doit-il pas répondre à ce qu’est la biodiversité ?
- L’importance des relations avec l’action humaine et la place de l’humanité au sein de la biodiversité passée ont été mises en avant,
- Importance de faire émerger une/des question(s) fédératrice(s) qui permettrait d’accroître la visibilité de notre communauté – ce qui requiert un effort de brainstorming compte tenu de la diversité des thématiques abordées au sein de cette communauté,
- Par rapport au point précédent, les propositions incluent : la confrontation de l’humanité aux grands enjeux que sont l’écroulement des compartiments de biodiversité, les extinctions, les espèces envahissantes ; la promotion de la paléobiologie de la conservation (plutôt impliquant les travaux menés sur les périodes récentes, notamment le Pléistocène) ; l’intérêt commun des aspects patrimoniaux et des composantes méthodologiques/analytiques de nos recherches,
- Également, fort intérêt pour créer des éléments transversaux en matière de formation académique : sont évoquées la création d’un module commun à plusieurs universités, une plus large distribution des stages de L3 et M1 dans les équipes néo-aquitaines (en fonction des formations des étudiants), la création d’une école d’été, la formation des doctorants (propositions aux écoles doctorales),
- Intérêt pour un réseau qui permettrait aux étudiants de découvrir les différents acteurs en Nouvelle-Aquitaine,
- La création d’un ouvrage « inventaire » des sites & projets de recherche retient l’attention – cible : plutôt public averti ? – réfléchir rapidement à une ossature, un fil conducteur permettant de donner de la consistance à l’ouvrage – plusieurs pistes sont proposées pour la réalisation pratique,
- Concernant le mode d’organisation, un groupe de travail dans BIOSENA est une solution préférée par la plupart des participants dans l’immédiat,
- Néanmoins, BIOSENA a une durée de vie limitée (3 ans) et l’intérêt d’une structure associative est évoqué – la question n’est pas tranchée,
- En bref, la proposition d’une organisation de la communauté est jugée très intéressante par la plupart des participants. Il est convenu de reprogrammer rapidement une réunion.
Participant·es
- Jean-Renaud Boisserie, PALEVOPRIM, Université de Poitiers
- Ronan ALLAIN, CR2P, Musée National d’Histoire Naturelle, Paris
- Dominique AUGIER, Musée d’Angoulême
- Émilie BERLIOZ, PALEVOPRIM, Université de Poitiers
- David COCHARD, PACEA, Université de Bordeaux
- Isabelle CRÈVECOEUR, PACEA, CNRS & Université de Bordeaux
- Brice EPHREM, CReAAH, Université de Rennes
- Géraldine GARCIA, PALEVOPRIM, Université de Poitiers
- Mathilde LEQUIN, PACEA, CNRS & Université de Bordeaux
- Arnaud LENOBLE, PACEA, CNRS & Université de Bordeaux
- Linda ROSSIGNOL, EPOC, Université de Bordeaux
- Thierry SAUZEAU, CRIHAM, Université de Poitiers
- Antoine SOURON, PACEA, Université de Bordeaux
- Jean–François TOURNEPICHE, Musée d’Angoulême
- Axelle WALKER, PALEVOPRIM, Université de Poitiers
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